Le pape François a visité dimanche le Centre d’immigration de Lesbos, en Grèce, il y a cinq ans. Il critique la négligence de certains pays européens : « Arrêtons ce naufrage de civilisation.
« Ne transformons pas la crèche en une morgue délabrée, et que le lieu où a lieu cette rencontre ne se transforme pas en conflit ! Je vous en supplie : arrêtez ce naufrage de la civilisation !«
Après avoir chaleureusement accueilli de nombreux immigrés lors d’une promenade à travers la campagne, le pape A commencé un message long et difficile dans lequel il a trouvé Le déplacement est un « problème mondial », une « crise humanitaire qui concerne tous », mais personne ne semble s’en occuper., Malgré le fait que « des gens, des vies humaines sont en danger ».
« Je suis venu vous dire que je suis proche de vous ; Je suis ici pour regarder leurs visages et les regarder dans les yeux : des yeux pleins de peur et d’espoir, des yeux pleins de violence et de pauvreté, des yeux pleins de larmes. »
Lors de son voyage en Grèce, François a insisté pour qu’il retourne à Lesbos pour se recentrer sur la question des migrations. Dans le nouveau camp, qui compte environ 2 200 habitants, près de 70 % des Afghans et un tiers d’entre eux sont des mineurs, un peu mieux qu’ils ne l’ont visité en 2016. Et plus de 10 000 personnes sont rentrées à la maison.
« Les fermetures et les nationalismes, comme l’histoire nous l’enseigne, ont des conséquences catastrophiques », a-t-il averti.
Mais ses yeux « ne regardent nulle part ailleurs, ne nient pas l’humanité qui nous unit, font nôtres leurs histoires, n’oublient pas leurs pièces »
« Nous ne voulons pas échapper rapidement au choc de leurs petits corps sans vie sur les plages », a rappelé Francisco à propos d’enfants morts dans des naufrages.
Assis dans une grande tente blanche simple sur fond de mer, pour les immigrants, Le Pape a déploré que la Méditerranée soit une « tombe froide sans tombe » et un « miroir de la mort ».
Selon l’Organisation pour les migrations (OIM), Environ 1 600 immigrés sont morts en tentant d’atteindre l’Europe jusqu’à présent cette année De l’autre côté de la Méditerranée, ils sont 23 000 depuis 2014.
Francisco a critiqué le « gel de la peur, l’indifférence à tuer, l’indifférence cynique de condamner ceux qui sont sur le point de mourir à des gants de soie » et a appelé à la confrontation de l’idéologie hégémonique qui tournait autour d’elle-même depuis ses racines, et la fierté nationale, qui deviendrait la mesure et le critère de tous.
Pour le Pape, « L’immigration a un peu changé depuis qu’il est arrivé à Lesbos il y a cinq ans »: « Les gens en Europe voient toujours le problème comme un problème dont ils ne se soucient pas. C’est triste. »
« Il est triste d’entendre qu’une solution proposée consiste à utiliser des fonds publics pour construire des murs et des câbles » et « alors que la peur et l’insécurité sont compréhensibles », « élever des barrières résoudra les problèmes et améliorera la coexistence ».
Douze pays – Autriche, Bulgarie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Grèce, Hongrie, Lituanie, Lettonie, Pologne et Slovaquie – ont écrit à la Commission européenne pour « autoriser l’utilisation des fonds européens pour créer des sanctions » pour détenir des immigrants.
Le Pape d’Argentine, tout en se référant à certaines positions politiques, a déclaré qu’« il est facile d’attirer l’opinion publique et d’instiller la peur chez les autres ».
A Athènes samedi, le Souverain Pontife a critiqué les dirigeants grecs comme « une société européenne déchirée par l’égoïsme nationaliste », parfois « bloquée et non coordonnée, plutôt qu’une machine d’unité ». Il s’agit de la première visite d’un pape dans la capitale grecque en 20 ans.
Certains réfugiés espèrent retourner à Rome comme ils l’ont fait avec lui en 2016. Cette année-là, il est revenu avec 12 réfugiés syriens. Dans ce cas, 50 migrants seront relocalisés de Chypre jeudi et vendredi. A Athènes, la possibilité que certains des demandeurs d’asile de Mavrooni se rendent avec lui en Italie n’a pas été exclue.
(Avec les informations de l’EFE et de l’AFP)
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